NeoCraft-Powertrail #8: Ziegenfellverarbeiter

NeoCraft-Powertrail #8: TRANSFORMATEUR DE LAINE DE CHÈVRE

LE POWER TRAIL

Cette géocache fait partie du power trail de Neocraft qui a pour sujet les métiers artisanaux bulgares anciens. Il a pour but d'informer sur les différentes corporations anciennes enracinées dans une tradition particulière en Bulgarie. Les fiches des géocaches offrent une description détaillée de l'histoire de l'artisanat, de son profil professionnel ainsi que des produits réalisés. Elles ont pour but de contribuer à pérenniser la connaissance de ces métiers pour les générations futures. Ce power trail vous fera suivre une route jusqu'au mont Vitocha. Le parcours est long de 3,5 km. Son point de départ se situe à 702 m d'altitude et la dernière cache, à 1111 m. La différence d'altitude est donc de 409 mètres.

LE METIER

Dans le temps, le traitement de la laine de chèvre était l'un des métiers les plus développés. La laine de chèvre était la seule matière première disponible pour créer sacoches et outres. La fabrication de ces contenants devint nécessaire lorsque le métier et le commerce inhérent prirent de l'ampleur et que l'on eut besoin de caravanes pour transporter la marchandise. Lors de la Renaissance bulgare, des centaines d'artisans oeuvraient dans les fabriques de transformation de laine de chèvre. Des sacs furent tissés en grande quantité. À Gabrovo, il était fréquent de voir de grands sacs pour la farine et des tapis dans les couleurs naturelles de la laine de chèvre. Après la guerre de Crimée, le métier périclita de manière effarante. Seuls quelques fabricants de sacs et tapis isolés continuèrent d'exercer après la libération de la Bulgarie du joug turc.

La fabrication d'éléments en laine de chèvre respecte les étapes suivantes : Première étape : le tri manuel de la laine selon la couleur et la longueur. Deuxième étape : le cardage. Une corde en coton de deux mètres de long est fixée à chacun des quatre piquets séparés les uns des autres d'une distance précise. Ils sont eux-mêmes fixés à une planche en bois. Les extrémités des quatre cordes sont nouées entre elles. On place la laine de chèvre sur le sol et on la frappe avec l'instrument pour la carder. Troisième étape : le filage au rouet. L'artisan cale sous son bras gauche une bourse en cuir dans laquelle se trouve une quenouille. À l'aide d'une ceinture en cuir passée autour de la taille, il s'attache à une courroie de transmission qui met le rouet en mouvement. En se penchant en arrière, l'artisan file deux fibres en parallèle. Quatrième étape : le tissage. Cette étape requiert un métier vertical. La consolidation des fils de chaîne se fait grâce à la technique dite tarak. La foulée, grâce à la méthode appelée tschamschira et la tension du tissu, grâce au procédé nommé metit. Il existe deux schémas pour le textile : les « oreilles de petite souris » et les « dents de chat ». Il est possible de réaliser un effet supplémentaire en combinant les couleurs naturelles de la laine de chèvre, à savoir le blanc, le gris, le brun et le noir.

LA CACHE

La cache se trouve dans un arbre à sept troncs. Vous n'avez pas besoin d'ôter le fil de fer pour ouvrir le récipient dans lequel se trouve le boîtier renfermant le carnet. Il vous suffit de dévisser le couvercle. Observez bien la photo-indice ! Par beau temps, il est fort probable que vous tombiez sur des Moldus. N'oubliez pas d'emporter un stylo pour enregistrer votre passage. La boîte est suffisamment grande pour accueillir des objets voyageurs.